Procédure d'utilisation

Afin de maximiser l'efficacité de la dictée, nous vous proposons cette démarche. Il est important de faire minimalement les étapes 1 à 7 et l'étape 9. Les autres étapes sont fortement recommandées.

1.  Création des comptes

L’administrateur crée les comptes des élèves et des enseignants.

Voir Guide et formation sur evadigraphe.ca (se connecter)

2.  Planification des passations

L’enseignant choisit une dictée, les élèves ou les groupes ciblés, et inscrit un moment de passation provisoire. Ne pas commencer la dictée si ce n’est pas le moment.

Voir Guide d’utilisation rapide et les vidéos explicatives

3.  Passation de la dictée

L’élève a besoin d’une tablette ou d’un ordinateur connecté à internet utilisant un navigateur (autre qu’internet Explorer) et d’écouteurs compatibles (les sans-fils ne fonctionnent pas avec tous les équipements!). Prévoir entre 25 et 45 minutes pour effectuer la passation (questions de grammaire et dictée).

Pour entrer sur la plateforme : evadigraphe.ca

Si la dictée n’est pas encore ouverte, les élèves ne voient pas l’onglet cliquable, c’est voulu pour éviter qu’ils n’entrent avant qu’on ne le souhaite. Ils n’ont qu’à rafraichir la page lorsque vous aurez cliqué sur :

Démarrer la dictée (Dictées / Liste des passations)

4.  Fermer la dictée

À partir de la liste de passation des dictées, fermer la passation à la fin de la période. Elle pourra être rouverte, au besoin, pour les élèves qui étaient absents.

5.  Génération des rapports

Lorsque les passations pour un niveau sont complétées, aviser Michèle Potvin afin de lui mentionner le niveau pour lequel générer les rapports.

Exceptionnellement, si des élèves absents à long terme empêchent la génération des rapports, il sera possible d’effectuer une seconde génération de rapports ultérieurement.

6.  Réception des rapports et de la dictée des élèves par l’enseignant

L’enseignant peut télécharger et consulter les rapports PDF à partir du bouton «Résultat» dans le menu «Dictée» de la plateforme. (ne  pas remettre les rapports aux élèves)

7.  Autocorrection de la dictée par les élèves

L’enseignant remet une copie papier de la dictée à corriger (page 7 du rapport) à l’élève. Celui-ci a droit à tous ses outils pour corriger sa copie (dictionnaire, conjugueur, grammaire…). Ce travail permet de vérifier jusqu’où il peut aller lorsqu’il a des outils de révision pour s’aider ainsi que du temps spécifique consacré à la correction.

En travail individuel avec l’élève, ultérieurement, il sera pertinent de comparer la version avec ou sans outil afin de constater l’effort déployé pour arriver à ce résultat. Un écart prononcé pourrait cacher une faiblesse en écriture, malgré une réussite. Une entrevue métagraphique est alors nécessaire pour confirmer ou infirmer cette hypothèse. L’élève a-t-il oublié les règles d’accord? A-t-il pris le temps de se corriger lors du premier jet de la dictée?

8.  Dyade de justification des corrections (sans modification sur les copies)

Afin d’insister sur l’importance de la métacognition dans la révision d’un texte, les élèves discutent des corrections qu’ils ont apportées sur leur copie respective en utilisant le métalangage grammatical approprié ainsi que les stratégies mobilisées. L’enseignant jumèle les élèves en essayant le plus possible de ne pas placer des élèves plus faibles ensemble.

9.  Remise du rapport Évadigraphe à l’élève

L’élève compare les erreurs relevées dans le rapport avec sa correction afin de réfléchir sur sa pratique de scripteur : Que penses-tu de ta révision lors de la dictée? Lors de ton autocorrection? Te poses-tu les bonnes questions pour trouver les erreurs? Avais-tu trouvé toutes les erreurs que le correcteur a indiquées? As-tu corrigé des erreurs qui n’en étaient pas?

10.  Consignation des résultats par l’élève dans son profil de scripteur

À l’aide du rapport, l’élève consigne ses erreurs dans le document, selon leur type, afin de cibler ses défis en orthographe lexicale et grammaticale.

11.  Discussion en groupe-classe

Finalement, l’enseignant peut amener les élèves à réfléchir sur l’importance à accorder aux erreurs (elles nous aident à nous améliorer!) et à la métacognition lors de la rédaction et de l’autocorrection.